جزائريون عالقون في رومانيا يستغثون Algériens bloqués en Roumanie appellent au secours. – Pourtant on les voit à la tête des manifestations ? L’ancien chef de cabinet du patron de la toute-puissante Sécurité militaire algérienne dévoile quelques-uns des secrets les mieux gardés de son pays. C’est le  » chef comptable  » des comptes helvétiques. Betchine ne comprenait pas le jeu des clans, parce que, jusque-là, il n’était qu’un pion. – A cause de son passé dans l’armée française lors de la guerre de libération, il s’est toujours fait discret. Mais il n’y a rien changé puisqu’il en faisait partie. Donc ils s’en sont pris à celui qui les avait rapprochés. Nous sommes là pour servir le pays, pas pour commettre des assassinats ou servir des hommes et des clans. – C’est ainsi que le FIS a remporté les élections municipales de juin 1990 ? Ils frappent à la porte. N. O. H. Aboud. Il est de mon patelin, pratiquement de la même tribu que moi, dans les Aurès. Le Nouvel Observateur. En fait, ils ont tout fait pour que ce soit le FIS qui l’emporte. Des rapports étaient envoyés toutes les heures aux décideurs (président de la République, chef du gouvernement, etc.) De quoi ont-ils parlé ? ... Mehdi Messaoudi-26 novembre 2020. De quoi s’agit-il ? On ne bougeait pas. Ils pensaient alors que le FIS n’avait pas de pouvoir et qu’il allait échouer dans la gestion des mairies. Etant donné les bonnes relations que notre service entretenait avec le Hezbollah libanais et le Djihad islamique palestinien, nous avions suggéré l’infiltration des premiers noyaux islamistes par ces deux organisations. Il y a un consensus entre eux, ils ne se font plus la guerre. En effet, Hichem Abboud n’a pas hésité à qualifier l’ancien numéro 2 du Front Islamique du Salut-dissous (ex-FIS), Ali Belhadj, de Mandela algérien. Comment pouvez-vous affirmer ce que vous dites ? 32 K J’aime. – C’est le capitaine Hassani qui m’en a parlé. N. O. Le Saoudien a dit :  » On a tenu une réunion avec les responsables de vos services mais finalement, il n’y a rien. On leur a donné les dividendes d’octobre. S’il avait remporté les élections, quel alibi le pouvoir aurait-il trouvé pour le renverser ? Le 29 juin 1992, le président Mohammed Boudiaf, au pouvoir depuis cinq mois, est assassiné en public à Annaba par un officier des services de sécurité de l’armée, le sous-lieutenant Lambarek Boumaraafi. Malgré les élections présidentielles qui se succèdent, celui-ci reste le véritable siège du pouvoir en Algérie. Je peux vous dire qu’il est libre depuis longtemps et qu’il vit tranquillement en Algérie où il poursuit ses  » activités « . – Comme beaucoup vous parlez de pouvoir et de mafia sans les identifier… H. Aboud. – Autour de ces onze décideurs il y a le groupe des sous-traitants : les autres chefs des régions militaires et une pléthore de généraux à la tête des directions sensibles de l’armée. – Oui. Est-ce toujours le cas ? Il fait intervenir l’armée qui écrase la révolte dans le sang. Prospérant sur la colère et la misère, il remporte les élections municipales de juin 1990. N’oubliez pas que dans l’armée algérienne – même si on bloque ces gens, si on ne les laisse pas apparaître – il y a une élite universitaire recrutée dans les années 70 pour apporter du sang neuf. Hassani, qui a piloté l’opération, arrivait de la gendarmerie. Ils les assument, ils en sont fiers. Dès le 5 octobre, tout le monde savait qu’il allait y avoir des manifestations. Cette découverte faisait peser sur Boudiaf un danger mortel : il avait touché, sans le savoir, à un homme du système, à l’un de ceux qui l’avaient ramené au pouvoir. C’était un coup psychologique. Ni le patron des services de sécurité, Ayat, qui est aussi mis sur la touche. – Certains prétendent en effet que les militaires se sont maquillés, transformés en barbus pour aller commettre des massacres. – C’est pour cette raison qu’on a fait appel à un proxénète ? – A l’époque, il avait rapproché Aït Ahmed et Ben Bella, deux figures de la révolution algérienne. N. O. J’avais remarqué que la DGPS (nom officiel de la Sécurité militaire de septembre 1987 à octobre 1988) était coupée de la présidence. 40 ème vendredi : le Hirak, inébranlable ! N. O. Dans les services, il y a des tireurs d’élite, des professionnels. C’est une stratégie – que je ne justifie pas mais que j’explique parce que je la connais – qui vise à isoler les terroristes de leur milieu. Remember le 5 octobre 1988 et la suite (photo), Evolution ou régression politique : l’Algérie à la croisée des chemins. – Les décideurs pensaient avoir donné des miettes au FIS. N. O. Ensuite, la Sécurité militaire contrôle le bâtiment dans lequel il doit entrer. – Quel est, dans ces conditions, le rôle du président Bouteflika ? Et les manipulateurs finiront par se brûler à force de jouer avec le feu. Ils ont dit à Betchine :  » C’est un coup monté par tes services. – Donc ces pénuries étaient organisées. Ce sont les  » têtes pensantes « , les éminences grises de la mafia. On laissait faire. Mais si l’on avait touché à l’un d’eux, le scandale aurait été immense. D’après ce que je sais, ils ne sont pas compromis. Aujourd’hui personne ne veut évoquer ce douloureux épisode. Mais le général Ayat, en tant que patron des services, se devait de suivre les événements. – Non, rien. Généraliste, elle est, surtout, une chaîne de débats, de décryptages et d'entretiens. Le général Ayat a eu une réunion à la présidence avec Larbi Belkheir, qui était à l’époque directeur de cabinet du président Chadli [et qui est aujourd’hui directeur de cabinet du président Bouteflika, NDLR]. Il est, aujourd’hui, le porte-parole du  » club « . N. O. Et on l’a entraîné dans le bourbier islamiste et dans une guerre qui dure depuis dix ans. – De tout temps on a parlé de pouvoir occulte, de  » cabinet noir « , du pouvoir des généraux. – Chargé du Moyen-Orient, je n’étais pas en prise directe avec ce dossier. Les autres membres du  » club des onze  » sont : – Khaled Nezzar, officiellement à la retraite, mais qui vient en France avec un passeport diplomatique et un ordre de mission. C’était le  » général du médicament « . N. O. Aït Ahmed venait de reprendre le Front des Forces socialistes, le FFS, et Ben Bella avait monté le MDA qui était devenu le mouvement d’opposition numéro un. En prenant le dossier, il avait ses raisons. A l’issue de cette audience Larbi Belkheir m’a dit :  » Tout ça, ce sont des bobards de vos services. Cette mafia ne lâche rien. Le complot pour assassiner le président Boudiaf ? N. O. Le 7 avril 1987, l’avocat Ali Mecili, proche de l’opposant Aït Ahmed, est assassiné à Paris dans le hall de son immeuble du boulevard Saint-Michel. H. Aboud. Deux seulement ont fait des études universitaires : les généraux Mohamed Touati, président du conseil de sécurité nationale à la présidence, et Aït Abdessalem, directeur des fabrications militaires. Il a été jugé et condamné à mort. – Le président Boudiaf a été assassiné lors d’une réunion publique à Annaba par un homme qui a jeté deux grenades avant d’ouvrir le feu. Qu’arrive-t-il, d’ailleurs, à Hadj Bettou après son arrestation ? (1)  » Mémoires du général Khaled Nezzar « , Editions Chihab (Algérie). Boudiaf avait fait arrêter, sans se poser de questions, Hadj Bettou, le gros bonnet du trabendo (contrebande) dans le sud du pays. N. O. Il est le seul à avoir été réellement officier avant de rejoindre l’ALN, à quelques mois du cessez-le-feu du 19 mars 1962. Au peuple qui criait famine, on a donné le multipartisme et une démocratie de façade à défaut de pain, de logements et de travail. H. Aboud. Même pas de tirs de sommation. – Le général Smaïn Lamari, directeur du contre-espionnage, numéro deux de la DRS. H. Aboud. Ceux qui devaient traiter l’affaire, ceux qui avaient le dossier de l’opposition et ceux qui étaient dans l’opérationnel avaient refusé. C’était mon ami. Un coup mafieux, qui signifiait  » avis au suivant « . Mais on ne les cite jamais. ALGERIE (TAMURT) - Le Célèbre journaliste et opposant au régime politique algérien, Hichem Aboud a commis un grave dérapage dans l’une des émissions que sa chaine de télévision « Amel-TV » a diffusée avant-hier, en soirée. – Dossiers TPP, Réponse aux manipulations d’un expert manipulateur, Les généraux algériens, divisés en clans, redoutent de perdre leur pouvoir, Hirak : Sami Dernouni affirme avoir été torturé lors de sa garde à vue, Souvenirs, souvenirs, c’était il y a cinquante ans…, La réponse cinglante du Hirak au « rapport Stora », Deuxième anniversaire : la centralité intacte du Hirak algérien, Moi, juive algérienne, je n’ai pas oublié les crimes coloniaux de la France, حوار سياسي. – Ce qui se passe en Kabylie n’est que l’expression d’un ras-le-bol contre l’injustice et le mépris du pouvoir. A ce moment j’étais sous-directeur à la division Evaluation et Analyse de la Sécurité militaire. Et alors que le GIS n’a jamais fait partie de la protection rapprochée du président, on a fait en sorte, pour la première fois, qu’il y participe. Aboud est un barbouze du systeme et il le resteras a vie jusqu’a ce que ce systeme disparaisse. C’est-à-dire le pétrole. H. Aboud. Ce qui a permis à l’assassin, Boumaarafi, sous-lieutenant au sein de cette unité, d’être dans la salle. – Pourquoi le pouvoir fait-il appel à cheikh Sahnoun ? H. Aboud. – Il ne l’est pas du tout. Car ils seront nombreux à devoir répondre de la mort de 500 jeunes manifestants. N. O. D’où intervention de l’armée et le bain de sang. Tout le peuple algérien est berbère et la révolte kabyle est celle de tous les Algériens. H. Aboud. Lors d’une visite en Arabie Saoudite, en septembre 1990, le président Chadli s’était plaint au roi Fahd de l’aide que le FIS recevait de son pays, en donnant naïvement beaucoup trop de détails sur ce qu’il savait grâce à nos rapports. C’est ainsi qu’on a fait intervenir les islamistes, qu’on leur a donné du poids. Le pouvoir misait aussi sur un bon score du Hamas. – Mais il reste la question des massacres ? Hassani a pris en main l’affaire Mecili parce qu’aucun officier ne l’avait acceptée. – Aujourd’hui, ces clans ont évolué et constituent une véritable mafia. Ils ont justifié cela par le fait que le pays est en état de guerre. (2) Abou Iyad sera assassiné le 14 janvier 1991 à Tunis par un dissident palestinien. Le Tribunal de Chéraga a prononcé une peine de 7 ans de prison ferme avec l'émission d'un mandat d'arrêt international contre Hichem Aboud – A l’époque du président Chadli les militaires semblaient divisés en différents clans. 413. – Quand on organise des pénuries, c’est pour amener les gens à se révolter. Mais les généraux se sont trompés dans leurs calculs. Sortez dans la rue, manifestez, révoltez-vous. Et notamment le général Khaled Nezzar, qui sur la place du 1er-Mai ordonnait aux soldats de ne pas hésiter à tirer au canon. في الجمعة 107اوقفت الشرطة حوالي 300 حرامي في 21 ولاية و تم إطلاق سراحهم جميعا تحت ضغط الأمم المتحدة C’est ainsi que le FIS a gagné, pris les mairies. H. Aboud. – C’était un pari risqué… H. Aboud. Il était son conseiller opérationnel à la fin des années 80 au commandement des forces terrestres. – A défaut de discréditer cette révolte, les généraux tentent de la récupérer. Le pouvoir ne protège pas ses populations : là est sa première responsabilité. Le 5 février 2021 Saïd Sadi sera appelé à apporter les preuves de ses accusations portées contre Hichem Aboud. Cet article paraîtra dans le Nouvel Observateur numéro 1910 daté 14 juin 2001. Chadli derrière les émeutes d’octobre 1988, Le 5 octobre 1988, de violentes émeutes éclatent un peu partout en Algérie. H. Aboud. Qu’ont décidé le chef du gouvernement, la présidence ? L’ambassadeur de l’Arabie Saoudite allait au siège du FIS, il invitait ses dirigeants. J’ai assisté à l’audience. » Je lui ai répondu que le financement du FIS par l’Arabie Saoudite était prouvé et qu’au Conseil maghrébin de Sécurité tous les services étaient unanimes pour dire que les Saoudiens manipulaient les différentes organisations islamistes dans le Maghreb. H. Aboud. Il ne connaissait évidemment pas les relations de Hadj Bettou et les prolongements de cette affaire. Les élections auraient dû être annulées dans à peu près 60% des bureaux de vote. – Comment interprétez-vous ce qui se passe actuellement en Kabylie ? – Craignez-vous une manipulation ? On savait pourtant que le FIS était financé par l’Arabie Saoudite. Et qu’il n’y a pas eu de réaction de l’armée, ni de l’état-major, ni de qui que ce soit. Certains voulaient avoir un homme aussi manipulable que les précédents, facile à dominer. N. O. – A l’époque, les partis qui avaient un certain poids politique étaient le FFS de Aït Ahmed, le PAGS, le MDA. Belhimer” le troc de la légitimation de l’occupation du Sahara Occidental par une normalisation... Mehdi Messaoudi-13 décembre 2020. Il venait d’arriver de la gendarmerie. Une force qui a toujours milité contre le socialisme, appelé au libéralisme. Même des détenteurs du pouvoir dénoncent le pouvoir et la mafia. H. Aboud. Il avait mis en place une cellule d’analyse que j’ai intégrée le 9 octobre. – J’ai toujours été informé – c’est encore le cas aujourd’hui – de ce qui se passe dans les hautes sphères du pouvoir par de nombreux cadres de l’Etat et de l’armée qui me font confiance. Quand Amellou a été arrêté après l’assassinat, le gouvernement français [Jacques Chirac était alors Premier ministre et Charles Pasqua ministre de l’Intérieur, NDLR] a donné un sacré coup de main aux Algériens en l’aidant à fuir la justice française, 2. Mis à jour juin 4, 2018. H. Aboud. A des cibles bien précises : commissariats de police, banques, bureaux d’Air Algérie, Galeries algériennes, les grands magasins d’Etat et les locaux du FLN. C’est à ses côtés qu’il a fait la campagne d’Egypte lors de la guerre du Kippour en 1973. Et en deux ans, le président Bouteflika, qui a des capacités extraordinaires, n’a rien pu faire. N. O. Le roi lui a proposé d’envoyer à Alger le chef de ses services de renseignement pour éclaircir l’affaire. – Pourquoi avoir provoqué ces émeutes ? – Dès 1989, il y avait des vols d’explosifs, des attaques. – Vous avez accusé le général Betchine d’avoir, à l’époque, supervisé les séances de torture des manifestants arrêtés… H. Aboud. N. O. Surtout lorsqu’il doit rencontrer dix-huit walis, ce qui était le cas de Boudiaf lors de ce voyage. Les islamistes vont alors se lancer dans une lutte armée qui se poursuit aujourd’hui encore. Ce qui veut tout dire. Lors du dernier message enregistré et diffusé par Hichem Aboud, ce dernier a révélé, document à l’appui, que Said Sadi a acheté ce terrain avec la somme de plus de 700 millions en 2002. Ni le ministre de l’Intérieur, ni le patron de la Sécurité, ni l’adjoint de ce dernier n’étaient à Annaba. – Le général Mohamed Mediene dit Tewfik, chef de la Direction du Renseignement et de la Sécurité, la DRS, [ex-Sécurité militaire, la police politique du régime]. C’est d’ailleurs le scénario qui a été retenu. Au cours de l’enquête, la gendarmerie avait découvert dans des entrepôts 1,75 milliard de francs en armes et marchandises de contrebande. C’était dans les plans des conspirateurs. Car le fait que les islamistes commettent des massacres lui permet de justifier tous les abus de ce qu’il appelle  » la lutte antiterroriste « . La mission du GIS s’arrête là : encercler le périmètre où va se rendre le président. C’est à ce moment que le président Chadli fait intervenir l’armée. Il y a le général de la bière et du vin, celui des armes, celui du sucre, celui du foncier, celui du rond à béton… Des trafiquants, il y en a partout. AMEL TV, la première chaîne de télévision euro-maghrébine. Celui-ci a obtenu un appartement à Alger et une prime de 800 000 francs. A quoi s’en prenaient les manifestants ? – Pourquoi le président Boudiaf a-t-il été assassiné ? N. O. Tout le monde en parlait. Dans la soirée du 5 octobre je m’étais rendu à Tunis où je devais rencontrer Abou Iyad, à l’époque numéro deux de l’OLP (2). stephanie.adelinet@wanadoo.fr. Hichem Aboud, né le 15 juin 1955 à Alger, est un journaliste algérien.Il est le fondateur et ancien directeur du quotidien Mon Journal.En 2019, il fonde la chaîne de télévision suisse Amel TV. Propos recueillis par Farid Aïchoune et Jean-Baptiste Naudet. Des instructions lui ont alors été données pour monter une opération contre Mecili. Un des officiers qui avaient lancé ces premières opérations de représailles m’a dit :  » Comme cela, ils ne vont plus s’amuser à nous tuer le matin et rentrer le soir dormir tranquillement chez eux. Le 26 septembre dernier, Saïd Sadi l'ex présiden … t du RCD a proféré de graves accusations infondées contre Hichem Aboud. 1. Généraliste, elle est, surtout, une chaîne de débats, de décryptages et d'entretiens. Ils ont été à deux doigts d’en venir aux mains. Or ce jour-là, ni Tewfik, ni son adjoint Smaïn ne se sont déplacés. La culture qu’on nous a donnée, c’est le patriotisme. Et deux jours après on a appris la création du Hamas… Aujourd’hui ce parti continue de collaborer avec le pouvoir. N. O. En kiosques jeudi. – Lors de cette consultation, j’étais chargé de centraliser les informations pour la Sécurité militaire. AMEL TV, la première chaîne de télévision euro-maghrébine. Et quand les manifestants ont saccagé les magasins d’Etat, ils ont trouvé ces produits, de la tomate, de la semoule, du lait. Une carte qui lui a servi et qu’il utilise encore à ce jour. L’absence du ministre de l’Intérieur, Larbi Belkheir, est donc un premier point troublant. -Parce que le Front des Forces socialistes (FFS, social-démocrate), le Parti de l’Avant-Garde socialiste (PAGS, communiste) et le Mouvement démocratique algérien (MDA,  » Benbelliste « ), c’est la gauche, le  » socialisme « . N. O. Le général Betchine  » joue en solo  » car il n’a pas su dépasser le stade de la guerre des clans et s’imprégner de la nouvelle donne, à savoir adopter une politique consensuelle entre les clans. Focus Ancien diplomate de second rang , en fonction en Libye dans les […] L’attaque de Guemmar n’était qu’une conséquence du laxisme affiché par le pouvoir. Après vingt-quatre heures de flottement, le président Chadli Bendjedid décrète l’état de siège. H. Aboud – Le but de la manipulation était de provoquer une révolte, des remous, pour amener le président à prendre des décisions et à changer de cap en matière économique. – Pour faire passer leur message. 32 K J’aime. 4. Il n’a finalement donné son accord qu’après avoir reçu l’assurance que les élections se dérouleraient dans de bonnes conditions. N. O. D’après ce qu’il m’a raconté, Mecili, à l’époque où il était l’un des hauts responsables de la Sécurité militaire, avait fait du mal à sa famille, en particulier à son oncle, Moussa Hassani, un ancien ministre des PTT du temps de Ben Bella. – Larbi Belkheir, directeur de cabinet du président Bouteflika dont il est le sponsor. En analysant ces informations nous avions conclu que les pénuries étaient organisées et que la manifestation qui devait se dérouler de manière pacifique avait tourné à l’émeute. Il faut arrêter de ghettoïser la revendication berbère. Lorsque les armes destinées aux islamistes ont commencé à pénétrer par la frontière est, par le Mali et la Libye, le réseau a été rapidement découvert : les contrebandiers avaient été infiltrés par un adjudant des services de sécurité. Plus tard le ministre s’est justifié en disant qu’il avait appelé le cheikh Sahnoun pour calmer la foule. N. O. Par qui ? En septembre 1989, le Front islamique du Salut est officiellement reconnu. 20 novembre 2020. ALGERIE (TAMURT) - Hicham Aboud, chargé du général Toufik de jouer la fausse opposition à l’étranger, est un riche comme la plupart des gradés du DRS. – Cela signifie-t-il que le pouvoir ne voulait pas s’opposer à la montée des islamistes ? » Ce ne sont pas des massacres mais des opérations de représailles ciblées. N. O. C’était la première fois que cela arrivait. H. Aboud. Il a répondu que cela n’avait rien à voir avec les autorités saoudiennes. H. Aboud. – Tous ceux qui ne font pas partie du  » club des onze  » peuvent être sacrifiés. Lorsqu’il est arrivé à Alger en octobre, le chef des services saoudiens a voulu savoir de quelles informations nous disposions pour prouver que l’ambassade du royaume aidait le FIS. En réalité, la lutte contre le terrorisme n’a jamais été menée de manière organisée en Algérie. N. O. En général, de commandos qui se rendent au domicile de terroristes présumés, le soir. H. Aboud. » Le pouvoir est totalement indifférent au fait qu’un village qui a hébergé, nourri des groupes armés, se fasse massacrer. Hichem Aboud. Hichem Aboud rompt la loi du silence. Mais le 11 janvier, l’armée fait un coup de force : elle contraint le président Chadli Bendjedid à démissionner et annule le second tour des législatives. Podcast du débat: Algérie: comment en est-on arrivé là? H. Aboud. N. O. Oui, octobre 1988 a été une grande manipulation. H. Aboud. Ils sont intègres mais impuissants devant ces mafieux. Aït Ahmed représentait un danger. H. Aboud. A titre d’exemple, je cite les généraux Hachichi Zine El Abidine, Rachid Benyellès et Hocine Benhadid. Il ne faut pas oublier non plus Tounsi Ali, le patron de la police. Amel TV Direct, Genève. Appel à contribution: En 2017 comme en 2020 le gaspillage est encore là Béjaïa, capitale des lumières : 2e appel à la participation (Belux) Avec BELUX, sortir de l’ombre pour garder les touristes en Algérie – A l’époque j’étais chargé du dossier du Moyen-Orient au cabinet du général Lakhal Ayat, le directeur central de la Sécurité militaire (la DCSM). – Oui, ils ne trouvent personne d’autre. L’Algérie souffre d’une crise dont les coupables ne sont autres que ces mafieux qui agissent dans l’ombre. – Quand le chef de l’Etat se déplace dans le pays, il est toujours accompagné par le ministre de l’Intérieur. – Comment l’avez-vous appris ? Depuis longtemps, les choses commençaient à se gâter. 3. N. O. 0. Ali Mecili assassiné sur ordre de la présidence de la République. En substance, ils lui ont dit de ne pas toucher à l’armée et de déléguer ses pouvoirs de chef suprême des forces armées et de ministre de la Défense au chef d’état-major de l’armée. 1 août 1 août mis à jour le 10 novembre 2019 à 21h16 FC Nantes – Mercato : Josué Homawoo à Lorient ? Les détournements de fonds, les détournements de recettes pétrolières avaient atteint un point inimaginable. H. Aboud. Il les importait et les vendait principalement aux hôpitaux militaires. J’ai vu sa video sur youtube ou il clame « repondre » a Said Saadi , en emulant un faux accent parisien, sans apporter quoi que ce soit de verifiable. Après les municipales, le pouvoir a tenté de disperser les forces islamistes pour que la situation reste gérable. En organisant ce changement de cap, ils voulaient – et ils ont pu – légaliser ces fortunes mal acquises. Il vient de rentrer d’un séjour de sept ans en Suisse où il était ambassadeur. Biographie. Dans la soirée, il a été reçu par le général Larbi Belkheir, directeur de cabinet du président Chadli. Généraliste, elle est, surtout, une chaîne de débats, de décryptages et d'entretiens. L’essentiel est là. Les militaires se disent :  » Ils ont voté pour le FIS, qu’ils se démerdent avec les islamistes ! – Mais le FIS avait échappé au contrôle du pouvoir… H. Aboud. “Sud u Alžiru izrekao je zatvorsku kaznu od sedam godina i izdao međunarodnu potjernicu za Aboudom”, dodala je agencija, prenosi Beta. Ils avaient reçu ordre de ne pas tirer. Les policiers ont laissé faire. L’invention d’un soulèvement (débat), 11 janvier 2020: vingt-huit ans après le coup d’État en Algérie, un régime immobile, une société en mouvement. – Abbas Gh’ziel, officiellement à la retraite mais qui est conseiller militaire de Bouteflika. Mais la présidence n’a pas donné suite. Or, le pouvoir a besoin d’une force, organisée sur le terrain, qui prenne en charge la nouvelle  » revendication  » en faveur du libéralisme. » Sur le moment, personne n’a compris ce qu’il voulait dire. hichem aboud youtube avril 2020. On a commencé à provoquer des troubles, des pénuries en tout genre alors que les produits existaient. – Dans le cas des massacres qui, comme celui de Bentahla, sont commis tout près d’une caserne militaire sans qu’il y ait la moindre intervention des soldats, on peut dire qu’il y a une complicité passive de l’armée. Par exemple, le général Ghenim, qui était secrétaire général du ministère de la Défense, a été radié il y a quelques mois mais il se retrouve aujourd’hui chez lui et il va s’occuper de ses affaires. H. Aboud. Ils choisissent les ministres, les walis, les directeurs des entreprises publiques les plus importantes. Déféré devant la justice, Amellou est expulsé en procédure d’urgence vers l’Algérie, sur ordre du ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua. Mais à l’heure actuelle, il est toujours en vie, en prison. H. Aboud. Ils lui ont tracé une ligne rouge dont Bouteflika parle souvent dans ses discours. Mais quoi qu’il en soit les revendications berbères et démocratiques sont légitimes. Il est phagocyté. Parce qu’il était plus facile, pour eux, de justifier, aux yeux de l’opinion internationale, un arrêt du processus démocratique après une victoire des  » obscurantistes  » plutôt qu’après une victoire des démocrates. Il y a quelques semaines des gendarmes ont contraint, à coups de grenades lacrymogènes, des retraités de l’armée à quitter les logements de service à Bab Ezzouar (Alger). N. O. Ces deux hommes gênaient, il fallait les neutraliser. – Pensez-vous, comme d’autres adversaires du régime algérien, que certains massacres de civils attribués aux islamistes sont en fait l’œuvre des militaires ? N. O. Le général Nezzar lui-même reconnaît que la torture était pratiquée dans la caserne Sidi Fredj qui était sous le commandement de Betchine (1). Certains sont en activité, d’autres officiellement à la retraite. L’ancien chef de cabinet du patron de la toute-puissante Sécurité militaire algérienne dévoile quelques-uns des secrets les mieux gardés de son pays. Lors d’une réunion secrète Hadi Khédiri a demandé au cheikh Sahnoun d’organiser une manifestation à Belcourt. 0. N. O. N. O – Mais d’autres généraux sont parfois inquiétés, notamment pour des affaires de corruption… H. Aboud. Et qui intervient ? N. O. Depuis un certain temps, il était devenu difficile pour eux d’étaler cette richesse. Par Abdelkader S. – «Si je devais répliquer à chaque déjection de cette raclure fétide dénommée Hichem Aboud, on n’en finirait pas», a ironisé le général Khaled Nezzar, sollicité par nos soins pour répondre à la dernière galéjade de l’aboyeur de la meute aux abois. Dans ses discours l’ancien président Zeroual dénonçait ce  » régime pourri « . Les connaisseurs du système politique algérien les qualifient de  » conseillers diaboliques de l’ombre « . Quelques mois avant l’élection, il y a eu une réunion au domicile du général Larbi Belkheir, entre Bouteflika et les  » décideurs « , avec à leur tête les généraux Khaled Nezzar, Tewfik et Mohammed Lamari.
Car Icon White, Genesis 1:18 Commentary, Jeux Xbox One - 12 Ans, Amin Maalouf Critique, Ahmed Sylla 2020, Pourquoi Nous Détestent-ils Saison 1, Icône Utilisateur Png, The Pillars Of The Earth Ps4, Porte-bijoux Bois Diy, Matelas Simmons Trendy, Tout Simplement Vetement Homme, Icon Website Png, Fabrice Eboué Et Sa Famille,